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Intervenants au colloque PERL 2019

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Programme du colloque

ATELIER
Virginie André
Titre de l'intervention : "FLEURON : un dispositif numérique pour enseigner et apprendre à interagir à des étudiants"

Virginie André est maitre de conférences HDR en Sciences du langage à l’Université de Lorraine, elle est également membre du laboratoire ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française – UMR 7118 – Université de Lorraine et CNRS) et de l’équipe Didactique des langues et sociolinguistique.

Elle mène ses travaux de recherche dans le domaine de la sociolinguistique, de l’analyse des interactions verbales et de l’exploitations des corpus à des fins didactiques. Elle est co-responsable du groupe de recherche et du réseau Langage, travail et formation (https://reseaultf.atilf.fr/). Elle coordonne notamment les projet TCOF (traitement de corpus oraux en français, https://cnrtl.fr/corpus/tcof) et FLEURON (français langue étrangère universitaire : ressources et outils numériques, https://fleuron.atilf.fr/).

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RESUME 

Le dispositif FLEURON (Français langue étrangère universitaire : ressources et outils numériques) est dédié aux étudiants étrangers souhaitant faire un séjour universitaire en France. Il leur permet de se préparer, avant ou pendant leurs études en France, aux interactions auxquelles ils sont susceptibles de participer, d’acquérir les compétences socio-interactionnelles et culturelles nécessaires pour y participer et de comprendre le fonctionnement de la vie universitaire ou plus généralement de la vie d’un étudiant (André 2018). Ce dispositif est la concrétisation d’un projet de recherche alliant l’exploitation des corpus d’interactions, la didactique de l’oral, l’enseignement du français parlé en interaction, le data-driven learning (Johns 1991) ou l’apprentissage sur corpus (Boulton, Tyne 2014), l’autonomisation des apprenants et leur intégration langagière en milieu universitaire (André 2016). Dans un premier temps, après une présentation du cadre scientifique dans lequel s’inscrit ce projet, je présenterai les différentes exploitations possibles du dispositif en ligne, par des apprenants ainsi que par des enseignants de FLE. Au-delà des outils méthodologiques (sélection des ressources, prises de notes, glossaire, etc.), le cœur de FLEURON est composé d’un corpus multimédia de situations de communication authentiques (intégralement transcrit et sous-titré) et d’un concordancier (aligné texte-son-vidéo) qui permet d’interroger les données interactionnelles du corpus. J’exposerai les deux principales façons d’exploiter le corpus à des fins d’apprentissage (par ressource ou via le concordancier) ainsi que différentes expériences d’apprenants et d’enseignants qui ont utilisé FLEURON. Dans un second temps, les participants à l’atelier pourront explorer le site et accomplir différentes activités de prise en main. A la fin de l’atelier, les participants seront capables d’exploiter ce dispositif qui est disponible librement et gratuitement à l’adresse suivante : https://fleuron.atilf.fr/

Alex Boulton
Titre de l'intervention : "Listening to students: Feedback from novice corpus builders"

Alex Boulton is Professor of English and Applied Linguistics at the University of Lorraine and director of the research group Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF – UMR 7118: CNRS & University of Lorraine). He teaches in various departments on undergraduate and postgraduate courses in English, general linguistics, applied linguistics, corpus linguistics, and research methodology, and supervises PhD students in areas connected to his research interests. These relate generally to lexis, language learning, distance learning and new technologies; particular interests in recent years focus on corpus linguistics and potential uses for ‘ordinary’ teachers and learners (data-driven learning). He has published and edited books and papers in these fields over the years, and is on various boards and committees:  AFLA (vice-president), EUROCALL and TaLC; as well as journals such as ReCALL (editor), Alsic, ASp, CALL-EJ, Eurocall Review, IJCALLT, JALT-CALL Journal, Language Learning & Technology, and Al-Lisaniyyat. 

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RESUME 

Corpus linguistics can be broadened to virtually any domain where computers can help study ‘text’ in all its forms. This paper describes a course in corpus linguistics, part of a master’s degree in English in a distance teaching programme in France, where the students were required to define a topic and the questions they wanted to ask, compile a corpus of at least 20k words for analysis using AntConc, and write up their research in a paper following the usual IMRAD format (10-15 pages).

127 research papers were submitted over 5 years from 2014 to 2018 for a total of nearly half a million words. This data set allows multiple points of analysis, the first here being the topics students choose – some related more or less closely to their courses or academic interests (in literature, civilisation, linguistics and language teaching), others highly personal (e.g. religious, ethical, and other life issues). Unusually for this type of research (e.g. Lee & Swales, 2006; Boulton, 2011; Charles, 2012; Leńko-Szymańska, 2017), the study is not limited to the best papers but also includes those that did not pass, sometimes scoring very low marks; discussion of this is a second point of analysis.

The third focuses on a much smaller part of the corpus where students are required to provide ‘personal feedback’ outlining their experiences and describing how they came to define their topic, but most importantly their views on the process of getting to grips with corpus linguistics, an entirely new discipline and very different from their usual skillset. Frequency, cluster and keyword analysis of the 30k words reveals common items such as time (x176 occurrences in 86 papers), as well as clusters such as I spent a lot of time or it took me some time. Negative items were also common, including not, never and no. However, these are often associated with the early stages of their discovery of corpus linguistics and the course requirements, as evidenced by such items as the first time or at the beginning. Encouragingly, such initial impressions evolve over the duration of the course, and there are many positive items too, including interest* and enjoy*. A final stage of analysis, possible given the small size of this part of the corpus, involves regular reading and separating out of negative and positive comments. In addition to a description of the corpus, the objective is also to give learners a voice in choosing their topics and providing feedback which can enable the teacher not just to improve the quality of the course, but also to adapt to the students’ needs, difficulties and strengths.

Cristelle Cavalla
Titre de l'intervention : "Corpus numériques : critères pour l’enseignement des langues"

Cristelle Cavalla est Professeure des Universités en linguistique et didactique du français langue étrangère à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 et au laboratoire DILTEC EA2288 dont elle est directrice adjointe. Ses activités de recherche portent sur ​​l’enseignement et l’apprentissage du lexique – notamment le lexique scientifique transdisciplinaire et celui des émotions – à l’aide des corpus numériques auprès d’apprenants de français langue étrangère.

RESUME

Dans cette conférence nous présenterons les critères de choix des corpus numériques – surtout écrits – pour leur utilisation en classe de langue. Les corpus numériques commencent à être nombreux en ligne et des choix pour leur exploitation doivent être faits en amont par l’enseignant de langue. Ces choix dépendent des contextes d’enseignements et nous pouvons ainsi envisager un classement des critères : les critères inhérents à tout corpus numérique pour la classe de langue et les critères contextuels qui vont dépendre de facteurs souvent externes au corpus. Enfin, nous verrons que la question du choix d’un grand ou d’un petit corpus qui avait été plus ou moins tranchée par Aston (1997) et Chambers et al. (2004), se pose à nouveau en raison notamment des progrès effectués dans les interfaces d’interrogation de ces outils numériques.

Aston, Guy (1997). Small and large corpora in language learning. In B. Lewandowska-Tomaszczyk & P. J. Melia (Eds.), PALC 97: Practical applications in language corpora (pp. 51-62). £ódz, Pologne: £ódz University Press.

Chambers, Angela, & O'Sullivan, Ide (2004). Corpus consultation and advanced learners’ writing skills in French. ReCALL, 16-1, 158-172.

Marie-Françoise Narcy-Combes
Titre de l'intervention : "L'innovation pédagogique à l'université: réalités et problèmes"

Marie-Françoise Narcy-Combes est Professeur des universités émérite à l'Université de Nantes et membre du CRINI (EA 1162). Ses domaines de spécialité sont la didactique de l'intervention, plurilinguisme, multilittératies, contextes et contenus, dispositifs et tâches.

Elle a été co-rédactrice en chef de la revue Recherches en didactique des langues et des cultures avec Denyze Toffoli puis Emmanuelle Huver, et aujourd'hui de la revue Language Education and Multilingualism dont elle est co-fondatrice avec Christiane Fäcke.

Elle est l'auteur de Précis de didactique des Langues (2005), Ellipses et de La communication interculturelle en anglais des affaires (2006) , PUR. Co-auteur avec Jean-Paul Narcy-Combes de Cognition et personnalité dans l'apprentissage des langues. Relier théories et pratiques (2019) Didier, et de Language Learning and Teaching in a Multilingual World: Theory and Practice (2019) Multilingual Matters) avec également Julie McAllister, Gregory Miras et Malory Leclère.

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RESUME

Cette conférence reflétera le regard d'une didacticienne des langues interventionniste sur les enjeux que constituent « l’innovation » dans les pratiques pédagogiques à l'université, notamment dans le secteur LANSAD.  Face à l'injonction de plus en plus pressante à innover, nous examinerons dans un premier temps ce que cela signifie dans le domaine de l'éducation, en particulier dans notre secteur. En postulant que ce qu’on appelle l'innovation a pour objectif le bien-être et la réussite des étudiants, nous examinerons tour à tour les avancées théoriques sur lesquelles s’appuyer, les conditions de mise en place des dispositifs, l’apport et la place du numérique pour faciliter l'atteinte des objectifs visés, et la manière dont les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs) s'intègrent plus ou moins facilement dans l'organisation.

Dans un monde où le paradigme dominant est celui de l'incertitude et de la complexité, plutôt que des réponses, nous proposerons des pistes pour constamment adapter les dispositifs à ce que les circonstances révèlent et à l’évolution des besoins des apprenants pendant les formations dans des contextes nécessairement particuliers.

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